Surexposition aux écrans : comprendre les dangers pour vos enfants et y remédier

surexposition aux écrans

Introduction

Votre enfant est absorbé par la tablette au point d’oublier l’heure du dîner ? Il réclame son dessin animé avant même le petit-déjeuner ? C’est peut-être le signe d’une surexposition aux écrans.
Vous n’êtes pas seul·e : aujourd’hui, de nombreuses familles sont confrontées à un « trop plein » d’écrans.


En 2024, la
commission de travail sur les écrans, préconise qu’il n’y ait pas d’exposition aux écrans pour les enfants de moins de trois ans ainsi qu’un usage déconseillé jusqu’à six ans, ou limité, occasionnel, en privilégiant les contenus éducatifs avec un adulte.

En réalité, ces préconisations ne sont pas toujours respectées, et pour cause : les écrans sont omniprésents: à la maison, à l’école, dans les moments de détente.

Cependant, un usage excessif n’est pas sans conséquence.


Dans cet article, apprenez en plus sur les dangers des écrans et découvrez plusieurs stratégies pour réduire peu à peu les écrans à la maison.



I- Surexposition aux écrans : les dangers pour l'enfant

Une surexposition aux écrans peut entraîner plusieurs dangers pour le bien-être et le développement de l’enfant :

 

  • Sommeil perturbé : la lumière bleue retarde l’endormissement et réduit la qualité du repos.
  • Baisse d’attention : l’attention passe d’une stimulation à l’autre, le cerveau s’épuise.
  • Moins de créativité : l’ennui, source d’imagination, disparaît peu à peu.
  • Santé physique : sédentarité, fatigue visuelle, douleurs posturales.
  • Isolement social : interactions virtuelles qui remplacent les moments réels avec les proches.

Ces effets ne s’installent pas en un jour. Mais petit à petit, ils impactent le développement de l’enfant. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir, pas à pas.




II. 5 stratégies pour réduire la surexposition aux écrans

1. Créer des rituels sans écran

Mettre en place des zones ou des moments “débranchés” : pas d’écran à table, pas de téléphone dans la chambre, pas d’écran les jours d’école, ni après 20h le week-end. Cela peut être instauré petit à petit. Par exemple, on supprime les écrans les lundi, puis les mardi le mois suivant…
Ces petits rituels donnent des repères structurants à l’enfant.


2. Introduire des mini-défis

Au lieu de supprimer brutalement les écrans, commencer par des challenges ludiques :
“Ce soir, 30 minutes sans tablette après le dîner.” Pour motiver votre enfant, des petites récompenses peuvent être proposées : une sortie au parc le lendemain, un jeu de société avant de dormir…
Progressivement, augmenter la durée. Cela rend le changement plus facile à accepter.


3. Proposer des alternatives attractives

Les écrans sont captivants et attractifs, donc les remplacer demande des activités motivantes :
dessin, jeux de société, sport, promenades, cuisine simple en famille, inviter des amis à la maison…
Quand l’enfant s’amuse autrement, il oublie naturellement les écrans.

Vous pouvez demander à votre enfant de choisir une activité “anti-écran”. Ce sentiment d’autonomie réduit la résistance et encourage la coopération.


4. Montrer l’exemple

Les enfants imitent naturellement les gestes de leurs parents. Ils s’identifient à eux et reproduisent ce qu’ils voient au quotidien. Un parent qui pose son téléphone le soir, qui lit ou prend un moment calme et diminue son temps d’écran, envoie un message fort.


5. Transformer le temps d’écran en moment de partage

Dans la mesure du possible, plutôt que de laisser l’enfant seul devant sa tablette, les temps d’écran peuvent devenir des moments de partage

Par exemple, vous pourriez vous asseoir avec lui pour regarder, commenter, poser des questions sur le jeu auquel il joue, ou même jouer avec lui à son jeu vidéo. Ou encore, vous pourriez, hebdomadairement, choisir un film ou un dessin animé que vous regardez en famille. 

L’écran devient alors une activité à deux, un support d’échange, et non un isolement.




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Conclusion :

Réduire la surexposition aux écrans ne doit pas être une guerre à la maison. L’idée n’est pas de tout interdire, mais de rééquilibrer. En avançant doucement, avec constance et créativité, l’enfant apprend à trouver du plaisir ailleurs.

Et si malgré vos efforts, vous observez des signes préoccupants (troubles du sommeil, difficultés scolaires, isolement, ou une dépendance marquée) n’attendez pas.
Un rendez-vous avec un professionnel peut vous aider à trouver des solutions adaptées à votre famille.

Pour toute question ou pour prendre un rendez-vous, je vous invite à cliquer ici




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